Pompe à chaleur

En remplacement d'une chaudière fioul, plusieurs aides sont cumulables :

• Ma Prime Renov qui remplace le Crédit d'Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) et les subventions « Habiter Mieux » de l'Agence pour l'amélioration de l'habitat (Anah). Cette aide est délivrée dès la fin des travaux aux foyers modestes et très modestes (jusqu'au décile 8)
• L'éco prime délivrée par les fournisseurs d'énergie dans le cadre des Certificats d'Économie d'Énergie.
• L'éco ptz ou éco prêt à taux zéro pour financer jusqu'à 30 000 €
• Les aides des collectivités locales et territoriales.

Une pompe à chaleur est écologique à divers niveaux : 

• L'appareil n'émet pas de C02. Sachant que la production de chauffage et la production d'eau chaude sanitaire sont responsables de 15 % des émissions de gaz à effet de serre, la pompe à chaleur s'impose comme un moyen fiable de préserver la planète.
• Chacun des éléments qui la composent est recyclable. Les équipements de génie climatique sont pris en charge de façon très spécifique. Ils sont dépollués avant d'être réutilisés.

Selon les derniers chiffres délivrés par le gouvernement, la facture annuelle moyenne des ménages se chauffant au fioul avoisine les 3000 €. En optant pour une pompe à chaleur dernière génération, la facture énergétique peut diminuer des 3/4.

Le coefficient de performance ou COP mesure la capacité de la pompe à chaleur à produire de l'énergie par-rapport au nombre de kilowatts qu'elle utilise pour fonctionner. Le COP de la plupart des pompes à chaleur actuelles varie de 3 à 4.

La pompe à chaleur n'est pas l'équipement d'énergie renouvelable le plus cher. Les chaudières biomasses par exemple ou chaudières hybrides bois et pellets peuvent allègrement atteindre 20 000 €.

 

• Le prix d'une PAC air-air peut être inférieur à 7 000 €.
• Pour une PAC air-eau ou sol-eau, les prix débutent à 10 000 €. Le prix plafond est en moyenne de 16 000 pour la PAC air-eau. Le coût peut toutefois être augmenté par les difficultés rencontrées pour poser le système de captage, dans le cas d'une installation géothermique.

Les PAC aérothermiques se divisent en deux groupes :

• Les pompes à chaleur air-air qui captent l'air extérieur ou l'air ambiant pour le transmettre une fois chauffé ou refroidi directement à la pièce.
• Les pompes à chaleur air-eau, destinées à l'alimentation du chauffage central.
  

Les PAC géothermiques, récupérant les ressources contenues dans le sol, sont plus nombreuses :

• les pompes à chaleur sol-sol, utilisant un condenseur caché dans une dalle en béton et du fluide frigorigène, ont pour fonction de réchauffer directement le sol.
• les pompes à chaleur sol-eau fonctionnent avec deux échangeurs : un échangeur sol / fluide et un échangeur fluide / eau.
• les pompes à chaleur eau glycolée-eau sont raccordées à des capteurs remplis d'eau glycolée qui résistent au froid intense.

 

La dernière catégorie est la PAC aquathermique, c'est à dire eau-eau.

Une chaudière à gaz ou énergie fossile nécessite d'être nettoyée et réglée une fois par an : c'est la loi. La raison de cette exigence est le risque d'asphyxie au monoxyde de carbone.
L'entretien de la pompe à chaleur s'avère bien plus simple et n'est pas obligatoire si la quantité de fluide frigorigène est inférieure à 2 kg.

Peu volumineuse, l'unité de pompe à chaleur trouve plus facilement sa place qu'une chaudière gaz ou fioul.
La pompe à chaleur air-air ou air-eau s'installe rapidement : une unité est placée en extérieur, loin des zones de passage et des fenêtres et l'autre unité, ventilo-convecteurs ou unité intérieure, est positionnée dans une des pièces de la maison.
L'installation des pompes à chaleur géothermiques dépend du système choisi et des contraintes liées à la captation de l'énergie enfouie dans le sol. Le système est relié directement au système de chauffage, de production d'eau chaude ou aux ventilo-convecteurs.